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Les biostimulants donnent les moyens aux plantes de se défendre face aux aléas climatiques, de valoriser au mieux les ressources en eau et en éléments nutritifs.
Semis en conditions difficiles, éléments nutritifs peu disponibles, stress hydrique ou thermique, nombreuses sont les embûches que rencontrent les cultures. Les biostimulants les aident à optimiser leur fonctionnement et leurs ressources.
Pour répondre aux exigences de production, tant en quantité qu’en qualité, dans un contexte d’aléas climatiques de plus en plus fréquents, et un contexte réglementaire en évolution permanente, les gestionnaires d'espaces verts et les agriculteurs cherchent à renforcer la vigueur de leurs cultures. Les biostimulants sont l’une des pistes pour y parvenir. « La définition européenne précise que les biostimulants sont des substances ou des micro-organismes qui stimulent des processus naturels des plantes ou de leur rhizosphère, indépendamment de l’apport d’éléments nutritifs », cite Ludovic Faessel, responsable réglementaire chez COMPO-EXPERT France. Les biostimulants ont pour but d’améliorer l’efficacité d’absorption et d’utilisation des éléments nutritifs, notamment en améliorant le système racinaire des plantes, en aidant à solubiliser les éléments nutritifs ou encore en soutenant certaines fonctions métaboliques. Les biostimulants concourent à améliorer la tolérance des cultures aux stress abiotiques. Ces stress sont dus à des phénomènes physiques ou physico-chimiques, comme la chaleur ou le manque d’eau, ou à des carences (nutritives, hydriques).
Les biostimulants peuvent également agir sur la qualité, technique, nutritionnelle ou organoleptique, de la plante ou de la récolte, en soutenant les métabolismes secondaires.
Les biostimulants ont différentes origines, qui sont, en très grande majorité, des produits naturels :
Comme tous les produits utilisés sur les cultures, les biostimulants doivent suivre un long parcours d’analyses et de vérifications avant de pouvoir être commercialisés. «Dans le code rural, la règle est d’obtenir une Autorisation de Mise en Marché, délivré par l’ANSES, explique Ludovic Faessel. Y dérogent certains produits dits historiques, comme les engrais minéraux, qui doivent cependant respecter des normes françaises NFU ou le règlement européen de 2003 ». L’AMM d’un produit est le gage de son innocuité et de son efficacité », souligne Walid Saadé, président de COMPO EXPERT France. Car, pour l’obtenir, une entreprise devra prouver la constance de son produit, c’est-à-dire que sa composition est homogène, invariable et stable. Sont également testées, lors d’essais, son innocuité, pour la santé humaine comme pour l’environnement, et son efficacité.
Pour faire un parallèle avec la santé humaine, les engrais sont les aliments, les produits phytosanitaires les médicaments et les biostimulants sont comparables aux vitamines et aux probiotiques
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