Blé

Informations de base

Le blé tendre a de nombreuses utilisations. Il peut être classé en trois catégories: le blé panifiable, le blé biscuit et le blé fourrager. Chaque catégorie comprend des centaines de variétés différentes cultivées en fonction de leur qualité, de leurs conditions de culture et de leurs utilisations.

• Dans nos assiettes :
  Qu'il soit utilisé pour la fabrication de pain ou de biscuits, le blé tendre entre dans la composition du pain, des biscuits et des gâteaux, car il apporte une grande richesse en glucides et en protéines. Le blé tendre contribue à notre équilibre alimentaire, en raison de sa teneur élevée en fibres, en amidon et en protéines. L'enveloppe de ses grains, riche en fibres, est utilisée dans la production des pains dits « semi-complets » ou « complets » . Une huile d'assaisonnement riche en vitamine E est extraite de son germe. L'amidon de blé est également converti en glucose pour être utilisé dans de nombreux produits alimentaires.
• Dans l'alimentation animale :
  Le blé, en tant que fourrage à haute teneur énergétique, entre dans la composition des aliments pour la volaille, les porcs, les moutons et les bovins. Le blé tendre peut être utilisé dans l'alimentation des animaux sans être modifié, en aplatissant les grains ou en étant incorporé dans d'autres composés.
• Dans l'industrie :
  Si l'amidon est largement utilisé dans l'industrie alimentaire, il entre également dans la fabrication de nombreux produits de la vie quotidienne (papier, cosmétiques, produits pharmaceutiques, etc.). Il est également utilisé pour la production de biocarburants (carburant végétal).

Description détaillée

Le traitement des semences de blé favorise la germination et la levée des semis (voir nos gammes de NutriSeed^® entre autres). Les céréales sont très sensibles à l'état nutritionnel en azote du sol. Le blé est donc généralement placé dans la rotation successive d'une culture, ce qui laisse des réserves d'azote importantes. Il est nécessaire d'établir un plan adéquat d'approvisionnement en fertilisation azotée (se référer aux méthodes nationales). Afin de suivre au plus près les besoins en azote du blé tout au long de son cycle, il est recommandé de répartir l'azote en plusieurs apports (trois en général, avec une dose moyenne de 40 unités pour maintenir un taux de protéines correct). Pour la fertilisation azotée du blé, trois critères sont importants : la dose totale, la répartition des intrants et le type d'engrais utilisé.
Le premier apport est généralement effectué au stade du "tallage", qui correspond dans la plupart des régions à la fin de l'hiver. Elle est généralement limitée à 40-60 kg N/ha car les besoins en azote à la fin de l'hiver sont assez faibles. Le second apport doit être positionné juste avant l'allongement de la tige, phase pendant laquelle la production de biomasse et l'absorption d'azote sont les plus importantes. Entre les stades "second nœud" et "botte", le blé peut absorber jusqu'à 7 kg d'azote par hectare et par jour. C'est à ce stade que l'on apporte généralement la dernière contribution pour poursuivre l'alimentation azotée du grain à des fins de production et pour augmenter sa teneur en protéines. Une contribution d'environ 40 à 80 unités améliore la teneur en protéines des grains de 0,3 à 0,5 %. Au printemps, le blé peut recueillir jusqu'à 6 kg de potassium et 1 kg de phosphore par hectare et par jour. Toutefois, le blé tendre est considéré comme peu exigeant en termes de P et de K, sauf lorsque le blé suit le blé dans la rotation des cultures, où il est considéré comme modérément exigeant en ce qui concerne le phosphore.